De retour à Berlin après trois jours à Paris, il est difficile de se réadapter à l’environnement teuton. Même si Berlin est une ville vibrante avec un “touch” unique, Paris garantit toujours une certaine classe qui ne trouve pas beaucoup de concurrence dans le monde.
Ceci est vrai non seulement pour la beauté de son architecture, de ses places et de ses rues et boulevards ainsi que pour la qualité de ses restaurants et l’élégance de sa population, mais aussi pour sa communauté d’arbitrage qui est, sans question, beaucoup plus diverse, internationale et sophistiquée qu’autre part, surtout en comparaison avec l’Allemagne. Evidemment, le monde de l’arbitrage parisien profite énormément de la CCI, mais aussi d’un réseau international important, en particulier dans le monde francophone, qui est toujours très grand et le restera certainement encore pour très longtemps.
En même temps, une classe à part a toujours besoin d’une inspection externe, et c’est là que le reste du monde de l’arbitrage joue son rôle, à Paris, comme partout dans le monde. La Paris Arbitration Week offre une plateforme remarquable pour cet échange et j’exprime toute mon admiration et mes compliments aux organisateurs. J’espère qu’elles et ils pourront toutes et tous se reposer un peu après la fin de cette semaine.
Un grand merci à tous ceux qui nous ont reçu avec tant de générosité, particulièrement Tamara Kraljic and James Boykin de Hughes Hubbard & Reed LLP ainsi que Samantha Nataf et Pierrick Le Goff de De Gaulle Fleurance, et bien évidemment mon très cher Joachim Kuckenburg, mon chef de stage d’il y a 20 ans (!), avec lequel j’ai passé des moments extraordinaires, comme ici avec the one and only Paul de Servigny.
A la prochaine, les amis ! Prenez bien soin de vous dans ce monde difficile ! Et on ne peut pas le dire assez souvent en ce moment : vive l’amitié franco-allemande ! 💙🤍❤️💛🖤